Baghdad in My Shadow (2019)
réalisation : Samir
À Londres, quatre amis irakiens se retrouvent dans un café pour se préparer à un match de football important. Avec une franchise désarmante, ils partagent leurs expériences : récits de perte, d’exil et du désir d’un foyer qui n’existe plus. Le réalisateur suisse-égyptien Samir tisse passé et présent, tandis que Bagdad – la ville qu’ils ont fuie – projette son ombre sur leur nouvelle vie. Le film montre comment une seule journée peut se remplir de souvenirs, d’espoir et de la tension permanente entre deux mondes. Un portrait saisissant de la diaspora arabe.
Timbuktu (2014)
réalisation : Abderrahmane Sissako
Dans la ville malienne de Tombouctou, des jihadistes prennent le pouvoir et imposent des règles absurdes : pas de musique, pas de football, voiles obligatoires. Le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako suit plusieurs habitants dont le quotidien se trouve peu à peu resserré par l’extrémisme. Le film respire au rythme d’une ville sous pression : les prières calmes du matin, la chaleur étouffante de midi, la résistance discrète du soir. Sissako filme avec un regard poétique, mais le message demeure implacable. Timbuktu montre comment une journée – et toutes celles qui suivent – se trouvent à jamais bouleversées lorsque la liberté est confisquée.
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Do the Right Thing (1989)
réalisation : Spike Lee
Spike Lee suit les habitants d’une rue de Brooklyn, du propriétaire de la pizzeria Sal jusqu’au présentateur Mister Señor Love Daddy. C’est la journée la plus chaude de l’année et, à mesure que la température monte, les tensions du quartier s’intensifient ; les moindres irritations enflent peu à peu jusqu’à devenir un conflit explosif. Lee utilise couleur et musique pour rendre la chaleur presque palpable : chaque image semble vibrer sous le soleil de midi. Do the Right Thing montre comment, en l’espace d’une seule journée, tout peut basculer – et avec quelle rapidité une communauté peut se rassembler ou se déchirer.
Capernaum (2018)
réalisation : Nadine Labaki
La réalisatrice Nadine Labaki suit Zain, douze ans, dans Beyrouth au fil d’une journée : le marché matinal chaotique, la chaleur écrasante de l’après-midi, la soirée incertaine. Au rythme de la ville se déploie un récit de pauvreté, d’injustice et de résilience. Capernaum est brut et direct, mais traversé de moments de grande tendresse.
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Groundhog Day (1993)
réalisation : Harold Ramis
Le présentateur météo Phil Connors se retrouve piégé dans une boucle temporelle : chaque matin, il se réveille au même jour, le 2 février, dans la petite ville de Punxsutawney. Ce qui commence dans l’exaspération devient un voyage philosophique. Le réalisateur Harold Ramis utilise la répétition pour montrer l’évolution de Phil – du cynisme à l’empathie, de l’égoïsme à l’amour. Le cycle d’une seule journée devient une métaphore de la transformation personnelle. Et bien qu’il s’agisse d’une comédie, Groundhog Day pose une question profonde: que faire de son temps lorsque demain est inévitablement aujourd’hui?
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De Dag (2017, tv-reeks)
réalisation : Dries Vos
Une journée de travail ordinaire dans une banque anversoise bascule soudain lorsque des hommes armés prennent des otages. Ce qui suit est une journée de tension extrême, où chaque minute compte et chaque décision peut avoir des conséquences mortelles. La série flamande De Dag se déroule presque en temps réel et montre non seulement ce qui se passe à l’intérieur de la banque, mais aussi l’évolution de la crise à l’extérieur : de la routine matinale au chaos de midi jusqu’à l’angoisse du soir. Un récit captivant où le temps peut devenir votre meilleur allié – ou votre pire ennemi.