La mort n’est pas nécessairement effrayante, comme l’illustre David Lang dans son cycle de lieder Death Speaks. Le compositeur américain couronné d’un Pulitzer a revisité des fragments de lieder tirés de l’immense œuvre de Schubert pour nous offrir une composition bouleversante où la Mort s’exprime en personne.

Le requiem du compositeur anglais Herbert Howells (1892-1983) a pris une signification très personnelle. Lorsqu’il entame l’écriture de sa messe pour les morts en 1932, Howells s’inspire de A Short Requiem, composé en 1915 par Walford Davies à la mémoire des soldats victimes de la Première Guerre mondiale. La mort de tant de jeunes l’avait beaucoup affecté. Il avait confié à l’époque que son jeune fils Michael, alors âgé de six ans, avait lui-même écrit une note sur la partition. Trois ans plus tard, Michael décède des suites de la polio. Un événement tragique qu’Howells affrontera en se plongeant dans l’écriture de l’immense Hymnus Paradisi pour chœur et orchestre. L’œuvre est intimement liée à son Requiem. Dans Hymnus Paradisi, Powells retravaille en effet une grande partie de la musique du requiem, tout en trouvant dans l’écriture le réconfort et l’apaisement après la mort de son fils.

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