Nouvelle vidéo
La voix humaine cherche l’harmonie — non seulement dans le son, mais aussi dans l’âme.
Dans Pocket Book VIII, Anna Clyne redonne vie au sonnet de Shakespeare sur l’unité et la connexion : des voix qui se rejoignent, se reflètent et ne font plus qu’une.
Dans cette nouvelle vidéo Vocal Fabric, le réalisateur Simon Cools Fierlafijn transforme cette sensibilité en images — une méditation poétique sur la distance et la proximité, où le son devient présence humaine.
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À propos de Pocket Book VIII
« Pocket Book VIII est une mise en musique du huitième sonnet de Shakespeare, “Music to hear, why hear’st thou music sadly?” La première ligne est chantée comme un prélude, suivie du reste du sonnet, murmuré pour en préserver l’intimité. Une lente progression harmonique accompagne le texte récité, et la musique s’achève sur une seule note – seule.
J’ai été attirée par ce sonnet, riche en métaphores musicales : l’harmonie devient une image de la vie, du bonheur né des liens familiaux — sans lesquels, avertit-il, il ne reste que la solitude. »
— Anna Clyne
Immersif : à découvrir en Dolby Atmos
Avec l’EP Songs in Surround, le Vlaams Radiokoor présente les enregistrements en première mondiale des œuvres Pocket Book VIII et Pocket Book LXV d’Anna Clyne, publiés sur Antarctica Records. Deux pièces pour huit voix amplifiées, inspirées des sonnets de Shakespeare — une réflexion sur l’harmonie, le lien humain et le besoin d’appartenance.
Enregistrées dans l’acoustique exceptionnelle de l’AMUZ et publiées en Dolby Atmos, ces œuvres plongent l’auditeur au cœur du son : au centre du cercle formé par le chœur, entouré de souffle et de résonance.
“Thank you so much for sharing this stunning recording. What a treat to hear this!”
— Anna Clyne
Sonnet 8 – William Shakespeare
Music to hear, why hear’st thou music sadly?
Sweets with sweets war not, joy delights in joy:
Why lov’st thou that which thou receiv’st not gladly,
Or else receiv’st with pleasure thine annoy?
If the true concord of well-tuned sounds,
By unions married, do offend thine ear,
They do but sweetly chide thee, who confounds
In singleness the parts that thou shouldst bear.
Mark how one string, sweet husband to another,
Strikes each in each by mutual ordering;
Resembling sire and child and happy mother,
Who, all in one, one pleasing note do sing:
Whose speechless song being many, seeming one,
Sings this to thee: Thou single wilt prove none.