Eric Whitacre parle de son nouvel ouvrage, Eternity in an Hour, où il tente de refléter comment Blake explore ce moment insaisissable où le passé et le futur cessent d'exister, ne laissant qu'un profond sentiment d'émerveillement, même pour les objets les plus banals.

Qu’est-ce qui vous fascine chez William Blake ?

« Les premiers vers d’Auguries of Innocence me captivent depuis longtemps : To see a World in a Grain of Sand / And a Heaven in a Wild Flower / Hold Infinity in the palm of your hand / And Eternity in an hour. Ils m’ont inspiré une œuvre d’une heure, plongeant toujours plus profondément dans ce grain de sable, à la recherche d’une grandeur essentielle et d’une perfection cachée dans le simple et l’ordinaire. »

Comment intégrez-vous l’électronique au chœur ?

« Tout se fond en un dialogue fluide entre les musiciens. Les chanteurs créent eux-mêmes des effets : ils décomposent les sons, chantent à l’envers ou modifient les hauteurs, comme un synthétiseur. Cela donne une musique à la fois ancienne et nouvelle. »

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