Qu’est-ce qui vous fascine chez William Blake ?
« Les premiers vers d’Auguries of Innocence me captivent depuis longtemps : To see a World in a Grain of Sand / And a Heaven in a Wild Flower / Hold Infinity in the palm of your hand / And Eternity in an hour. Ils m’ont inspiré une œuvre d’une heure, plongeant toujours plus profondément dans ce grain de sable, à la recherche d’une grandeur essentielle et d’une perfection cachée dans le simple et l’ordinaire. »
Comment intégrez-vous l’électronique au chœur ?
« Tout se fond en un dialogue fluide entre les musiciens. Les chanteurs créent eux-mêmes des effets : ils décomposent les sons, chantent à l’envers ou modifient les hauteurs, comme un synthétiseur. Cela donne une musique à la fois ancienne et nouvelle. »