Dans les années 1960, Steve Reich fut l’un des fondateurs d’un nouveau mouvement musical : la musique minimaliste. Des motifs répétitifs, des rythmes puissants, une musique qui se suffit à elle-même, qui ne donne aux auditeurs aucun repère sinon le temps, l’espace et l’environnement dans lesquels elle résonne.

En 1983, Reich était prêt à mettre de côté ses réserves quant aux grands effectifs : il pensait jusque-là que les grandes formations symphoniques manquaient d’agilité rythmique et de précision. The Desert Music montre que ce n’est pas le cas, et Reich s’y montre plus doux, explorant de nouvelles possibilités.